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C'est dans un site admirable, au milieu d'un écrin de verdure et par plus de 800 m d'altitude,que se dresse la ville de Tlemcen .  D'abord sa position sur une haute plaine de piémont, au carrefour des grandes routes reliant l'Ouest algérien au Maroc et le Tell au Sahara, la prédisposée à servir de lieu  d'échanges entre des économies complémentaires: rurale et citadine, agricole et pastorale. La proximité de la mer par ailleurs a pour effet d'atténuer les influences desséchantes du continent de donner à la région, un climat tempéré et d'une douceur méditerranéenne.

 

 

                 Tlemcen
(en berbère "sources, poches d'eau")
une heureuse conjonction de l'eau, de
l'homme et du paysage,

Et parce qu'elle reçoit des pluies abondantes, son territoire qui correspond au de la Tafna avec ses nombreux affluents et ses sources pérennes, est depuis longtemps le château d'eau de l'oranie.

 

 















 


   La grande mosquée

 
   construite vers 1102
  Quand s'effondre, deux siècles plus tard, l'immense empire almohade, les Hafsides les supplantent à Tunis, les Mérinides à Marrakech. A Tlemçen prennent place les Abd-el-Wâdides ou Zianides.
Cette dynastie (1236-1555) groupera, dans le Maghreb Central, des territoires allant de la Moulouya, au-delà d'Oujda, jusqu'au méridien de Béjaia.

 Elle comptera vingt-sept rois qui auront, avec des fortunes inégales, le souci de la chose publique. Qui protégeront le commerce, seront parfois de grands bâtisseurs avec un sens averti de l'urbanisme. Ils exercent aussi un généreux mécénat en attirant, dans leur capitale, les hommes de science et de piété.

Bien qu'elle ait eu souvent maille à partir avec ses voisins de l'Ouest, notamment par deux fois les Mérinides la soumettent à un siège en règle (1299-1307 et 1335-1337), Tlemcen n'en continue pas moins de briller par ses universités alors célèbres, et par tant d'hommes de renom.
Mais la dynastie zianide disparaît du XVIè siècle et Tlemcen alors est rattachée à la Régence d'Alger. Pour elle commencent les mauvais jours, ainsi qu'en témoigne le chantre populaire Ibn Msaib qui l'exalte, au XVIllè siècle, dans de sombres élégies.
Pour elle reparaît une lumière fugace quand le Traité de la Tafna en 1837 reconnaît Tlemcen parmi les territoires relevant de la souveraineté de l'Emir Abdelkader.
Aux heures glorieuses de son passé, Tlemcen doit d'être aujourd'hui le reliquaire de l'art musulman en Algérie, A part qu'elle a conservé une population pleine d'urbanité, aux mœurs et traditions exquises et colorées, ses mosquées seraient aux dires des spécialistes, parmi les plus belles du monde musulman. Tlemcen"La perle du maghreb"

 

 Les plus remarquables furent le roi-fondateur Yaghmoracen (1236-1283) et Abou-Hammou Moussa II (1359-1389), le roi-poète et aussi le restaurateur de la dynastie un moment évincée.
 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'animal a gîté par là, avant que l'homme préhistorique n'y ait d'instinct fixé sa demeure. La présence humaine dans la région, et par la suite l'historique, remonte donc à la nuit des temps.

il y a eut à l'Origine Agadir, le grenier-citadelle aujourd'hui simple faubourg sur le côté Est de la vieille cité.. Sur son emplacement, Pomaria (les vergers) était à la fin du IIè siècle sous les Antonins et jusqu'au Vè siècle, un poste fortifié, tenu par une cavalerie d'éclaireurs romains, à l'extrémité occidentale du limes d'Afrique.

Au VIIè  siècle, l'Islam avec Abou'l Mouhadjir pénétra dans Agadir, Peu après s'y établit une petite royauté éphémère, celle du Kharédjite (schismatique) Abou Qorro. Mais la vraie conversion religieuse de la population berbère ne date que des idrissides.

C'est sous leur règne qu'Agadir à partir du IXè siècle s'ouvre à la culture raffinée de l'andalousie musulmane.

Une fois leur conquête d'Agadir achevée au XIè siècle, les Afmoravides fondent Tagrart un peu à l'ouest. La réunion des deux cités donne naissance à Tlerncen.

 

            

 


 

 

 

 

 

 

 

 

la grande mosquée Bad el Kermadine Tombeau de la sultane Mechouar EL MANSOURAH sidi boumedienne

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